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Au-delà de la brûlante chaleur

"Il s'agit de portraits gravés d'une main ferme. Il s'agit de "coeurs simples" mais riche d'humanité, ou de femmes de quelque façon détestables, ou enfin, grotesques, chez lesquelles l'indignation éventuelle se travestit d'ironie. Extraordinaire est la faculté de saisir des gestes (...) qui peuvent résumer le sens de la vie..." Cesare Segre.

Récits et proses. Traduit de l'italien par Philippe Di Meo. 217 p. (1997)

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€ 20.00

Du paysage à l'idiome

Cette anthologie, en édition bilingue, regroupe des poèmes écrits de 1951 à 1986. Andrea Zanzotto (né le 10 octobre 1921) est tenu pour le poète le plus considérable de langue italienne depuis Leopardi. Zanzotto est aussi l'auteur d'un recueil de nouvelles et un critique fécond. Il a également participé à l'écriture du scénario du Casanova de Federico Fellini.

Poésies. Collection UNESCO d'oeuvres représentatives. Série européenne. Traduit de l'italien par Philippe Di Meo. 313 p. (1994)

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€ 26.00

La Beauté (La Beltà)

La Beltà est le recueil central du poète vénitien, le point d'aboutissement de ses recherches verbales. Andrea Zanzotto met à contribution Virgile, Hölderlin, mais aussi des onomatopées et le babil des enfants (appelés Pétel en vénitien). Ses vers sont empreints d'une grande fraîcheur et d'une exquise délicatesse, noués autour de la beauté féminine et artistique. Il parvient à rajeunir et revigorer le discours poétique d'une façon aussi douce que surprenante. Edition bilingue, traduction par Philippe Di Meo. 190 p. (2000)

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€ 23.00

Météo

Lors d'un colloque Philippe Di Meo a conclu en traçant un profil de l'oeuvre d'Andrea Zanzotto qu'il a qualifié de "poésie généalogique" - dans une acceptation non-nietzschéenne. Pour son traducteur principal, l'oeuvre d'Andrea Zanzotto "dispose dans l'horizontalité de la page, la verticalité de la tradition poétique occidentale", rien que pour la rajeunir.

Poésies, publiées en Italie en 1996. Traduit de l'italien et du vénitien par Philippe di Meo. Postface de Stefano dal Bianco. 94 p. (édition bilingue 2002)

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€ 15.00

Vocatif suivi de Surrimpressions

 Vocatif, recueil publié en 1957, restait inédit en français. Sa publication permet de mieux comprendre l’évolution du langage du poète de Vénétie et l’articulation de l’oeuvre tout entière. Surimpressions est l’avant-dernier recueil de poèmes d’Andrea Zanzotto publié en Italie en 2001. Avec une puissance expressive peu commune, l’ouvrage traite de la destruction du paysage. Passant du mutisme relatif à la parole proliférante, l’auteur combine toutes les formes italiennes et dialectales de poésie, dans une oeuvre originale sans pareille. Vocatif suivi de Surimpressions est le cinquième volume des oeuvres d’Andrea Zanzotto, traduites par Philippe Di Meo et publiées par Les Lettres Nouvelles : Du Paysage à l’Idiome (1994), Au-delà de la brûlante chaleur (1997), La Beauté (2000), Météo (2002). 978-2-86231-255-2 janvier 2017, 22 euros.

Andrea Zanzotto (1921-2011) est un grand critique, un prosateur et probablement le poète italien le plus original et novateur du XXe siècle. Il est aussi connu pour avoir été le dialoguiste de Federico Fellini (Le Casanova de Fellini, E la nave va, La cité des femmes) et conseillé Pasolini pour son Saint Paul. Dans son oeuvre, il a réalisé la synthèse des traditions poétiques italiennes : la dantesque, la pétrarquiste et la dialectale. 

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€ 22.00

 Vocatif (1957) 

Le cas latin de la voix sert d’emblème à un recueil aussi haletant qu’intense. Une voix quête dramatiquement un dialogue avec un autre soi-même mais rencontre seulement son écho. Alors, le discours poétique est largement dévolu au paysage. Une Diane chasseresse blessant à distance transparaît de loin en loin pour tramer ses maléfices. Le livre se condense en événements clairs-obscurs. Une interrogation sur les pouvoirs du langage en découle logiquement, symboliquement. Zanzotto a ainsi l’intuition de la caducité des langues, organismes historiques soumis à l’usure. Dans un mouvement amalgamant ressenti et pensée, le poète pose ici les grandes figures qui irrigueront l’ensemble de son oeuvre.

Surrimpressions (2001) 

Surimpressions se ramifie autour d’un thème central : celui de la destruction du paysage, d’une transformation radicale de notre environnement et du concept de nature lui-même. Andrea Zanzotto saisit les signes de ces changements dans un sentiment d’étouffement et de dégradation de notre planète. La pensée agit alors comme une présence indomptable parmi des merveilles qui ont survécu. Il ramène au premier plan le dialecte et la figure mythique du paysan Nino, agriculteur et prophète des collines, de loin en loin présent là où les « anciens concerts champêtres » de la grande tradition italienne sont seulement un pieux souvenir. Avec une inépuisable énergie créatrice, Zanzotto demeure un témoin combatif et désabusé d’un monde englouti par le futur.